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Noël, un beau gâchis

  • Photo du rédacteur: Armand Vanlerberghe
    Armand Vanlerberghe
  • 6 janv. 2024
  • 2 min de lecture


Ce 25 Décembre à midi, ce sont plus de 500,000 annonces qui ont été déposées sur le site Rakuten. Comme un français sur deux, vous allez peut-être vous aussi revendre vos cadeaux de Noël. Le Père Noël peut bien s’en offusquer, mais pour 66% des français concernés, c’est une question de moyens. Si on peut faire quelques économies en revendant le fameux pull-qui-gratte à moitié prix, on ne va pas se priver. Noël coûte très cher et chaque euro est bon à prendre pour couvrir ses dépenses.

 

Si on ne peut pas nier aux français le sens des économies, on ne peut cependant pas leur retirer le goût du gâchis. Alors que 200,000 personnes sans domicile ont passé Noël dans la rue, 40% des aliments achetés pour célébrer l’anniversaire de JC finiront à la poubelle comme chaque année, soit l’équivalent de 50€ par foyer.

 

Je crois encore qu’il s’agit là d’un manque de perspective et qu’une prise de conscience générale est en marche. On apprécie de moins en moins Noël pour ce que c’est, la joie de donner et de recevoir de bon coeur, une célébration du partage et de la famille, la démonstration de l’amour chrétien (religieux ou pas) dans les voeux des inconnus et dans les embrassades de ses amis... On n’a pas besoin d’autant qu’on achète, et de toute évidence on n’en a pas envie non plus puisque la moitié finit à la poubelle ou dans les petites annonces.

 

D’autres en ont besoin, désespérément. Tant de nos restes que de nos pulls-qui-grattent, mais surtout de notre générosité et de notre fraternité. Il est temps de réaliser que nous sommes aujourd’hui dans la situation d’avoir une quantité phénoménale de moyens à la disposition des plus démunis, mais d’être nous-mêmes trop peu de personnes généreuses pour leur en faire profiter. Il n’y a pas d’économies à faire sur le partage.

Armand Vanlerberghe

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